Bienvenue au Maroc, vous êtes
ici chez vous ! »
Ce sont les premières paroles que vous adressera votre guide
lorsqu’il vous accueillera à l’aéroport avec
un large sourire.
Après de belles années d’amitié et de voyages,
Jacqueline et Balmekki sont à l’initiative de ce site.
D’autres guides et amis (Mohamed, Abdoulha, Kalid, Hamid, Abdelali…)
diplômés au Centre de Formation aux Métiers de Montagne
de Tabant (dans la magnifique vallée des Aït Bougmez) se
sont joints à l’organisation et, ils accompagnent notre
curiosité, notre envie de découverte et de partage sur
les sentiers du Maroc à la rencontre de la nature et des habitants
de leur pays.
Amoureux et respectueux de l’équilibre humain et écologique
de leur pays, ils veillent tous à la bonne organisation des séjours.
Ensemble, ils repèrent, préparent avec sérieux
les itinéraires.
Ils ont également conscience qu’un travail à long
terme sur le terrain assurera une rémunération équitable
à toutes les personnes sollicitées par
« Voyages pas Comme les Autres ».
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Février-mars
2008
Djebel Saghro-désert
Quelques photos ne peuvent à elles seules
résumer nos sensations.
Les lumières, les sons, les odeurs, les silences, les ambiances,
toutes les rencontres sont l’essentiel de notre voyage.
Nous souhaitons partager ce bonheur. Immersion totale dans une autre
culture, d’autres paysages. Immersion dans un Maroc profond et
authentique.
En l’espace de 15 jours, nous avons fait 2 voyages très
différents
Djebel Saghro
Grand désordre rocailleux. Paysage minéral aux oueds bordés
de lauriers-roses, de genêts, d’amandiers en fleurs. Champs
des rocailles ou chacun de nos pas soulèvent des senteurs d’armoise
et d’alfa. Une végétation clairsemée qui
est aussi pour nous une découverte, s’offre à nous
: asphodèles, astragales, jujubier... et bien d’autres
dont nous cherchons encore le nom.
Fiers massifs tabulaires se donnant des faux airs de Hoggar. Gorges
larges et cultivées qui rétrécissent pour former
des canyons et des vasques d’eau dans lesquelles vivent des multitudes
de grenouilles.
Découverte de Igli, petit village au milieu
des rochers. Ses habitants prennent grand soin de leurs cultures. L’orge,
le blé, des amandiers, des figuiers, des grenadiers s’épanouissent
grâce aux travaux d’irrigation. Nous ne pouvons qu’admirer
le courage de ces populations qui se battent pour survivre dans des
conditions souvent très rudes.
Imposants et majestueux pitons basaltiques de
Bab N’Ali qui se découpent dans un ciel bleu azur. Bab
N’Ali, les portes du ciel, un homme et une femme pétrifiés
suite à leurs incessantes querelles disent les Berbères.
Puis découverte des premiers palmiers dans la vallée de
Hanfour. La végétation devient plus désertique.
Désert et Oasis
Nous avons quitté le Saghro en 4x4. Nous traversons les villages
aux kasbas en pisée et contemplons le ruban vert que forment
les parcelles de jardins cultivés et les 2 millions de palmiers
de la vallée du Draa. Nous savons qu’il en meurt un grand
nombre chaque année. La maladie, la sécheresse en sont
les principales causes.
Vastes plateaux de pierres, le paysage se fait austère. Enfin,
à notre grand plaisir les premières dunes se montrent
à nous.
Pour nous, il existe autant de façons de vivre, de ressentir
le désert que de participants à notre voyage.
Certains trouveront cela monotone, d’autres ressentiront de l’appréhension
face au dépouillement des paysages et aux formes pures et langoureuses
de ces serpents de sable.
Espace de solitude, de recherche de soi. Il faut être à
l’écoute de ses émotions. C’est dans le silence
que l’on peut le mieux apprécier le désert, Atteindre
le vide, la vacuité.
Retour à la réalité…
La sécheresse et le manque d’eau sont très présents.
Nous allons visiter le village de Bono qui se pose au bord de l’oued
Draa. Ici, l’eau du barrage Mansour Eddahbi de Ouarzazate n’arrive
que très rarement. Une douzaine de familles vivent encore là.
Une grande partie du village est déjà sous le sable et,
nous le voyons se faufiler dans les ruelles et dans les jardins. Bientôt,
le travail de la terre et les champs fertiles ne seront plus qu’un
souvenir.
Nous admirons le style de ces anciennes constructions,
belles de sobriété. Elles sont à l’image
de la rigueur de la vie d’ici. Nous sommes reçus pour boire
le thé et discuter en toute simplicité chez un habitant
du village. Il nous fera aussi visiter un petit musée.
Nous avons apprécié l’ombre majestueuse de tamaris,
la démarche nonchalante de nos dromadaires, les poses cacahuètes,
les couchers de soleil...
L’envie de repartir, de retourner dans notre
monde ne se fait pas sentir. Je suis un peu frustrée de ne pas
être restée plus longtemps dans ces impressions de calme
et de sérénité.
Rester, peut-être...et s’impliquer…
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Nos archives :
– Voyage de juin 2009 (sommet du Toubkal)
– Voyage de
mars 2009 (Découverte du Sud Marocain)
– Voyage de
mars 2009 (Randonnée désert au sud de M'Hamid)
– Voyage de
décembre 2008 (Randonnée et QI Qong)
– Voyage d'octobre 2008 (Djebel Bani)
– Voyage d'août
2008 (Les pays Berbères)
– Voyage de
mai 2008 (Les pays Berbères)
– Voyage de
mai 2008 (Vallée du Dadès et dunes de Merzouga)
– Voyage de
février-mars 2008 (Djébel Saghro et désert)
– Voyage de
mai 2007 (villes impériales)
– Voyage de mai 2007 (Trek en Terre
Berbère)
– Voyage de
février 2007
– Voyage de novembre 2006
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Jacqueline a su s’entourer
d’amis et d’hommes consciencieux
Les guides francophones qui nous accompagnent sont tous issus de l’école
de guide de Tabant.
Au fil des années passées, les accompagnateurs ont été
sélectionnés pour leur travail rigoureux et précis.
C’est une règle de conduite. Empreints de grandes qualités
de coeur, toujours l’oreille attentive à nos questions
et à nos souhaits.
Ils seront d’agréables compagnons de voyage et nous conduiront
sur les routes, les sentiers et les pistes de leur pays.
Ils nous feront partager leur amour des populations, des paysages, de
leur culture. Ils nous apprendront la nature et les chemins de traverse
et nous aideront à devenir de véritables « découvreurs
».
Mais, ils sauront aussi nous détendre dans les instants plus
difficiles, nous faire rire, et pourquoi pas chanter et danser le soir
au bivouac.
Au fil des années, une relation de confiance s’est installée
entre tous les membres actifs des différentes équipes.
Selon les voyages, les équipes seront formées de chauffeurs,
cuisinier, muletiers ou chameliers originaires des régions traversées.
Le soir venu, la fatigue de la journée bien présente,
ils ont encore la volonté de décharger et de nourrir les
bêtes, monter les tentes, cuire le pain de sable, préparer
le repas, chercher de l’eau, et nous servir le thé et le
café berbère.
Pour une belle approche du pays et pour créer des liens d’amitié
et de convivialité les groupes comprennent de 4 à 14 personnes
maximum.
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